ACCUEILCHRONIQUESPRESENTATIONBUTSREALISATIONSPROJETSFINANCEMENTCONTACTSPHOTOS
 
Accueil//Chroniques du Sénégal

Rapport de voyage relatif aux projets Sénégal 31/08/2005
Juillet 2005


De retour d’un long séjour en brousse, nous sommes ravies de vous faire part des travaux que nous avons pu suivre durant juillet et qui s’achèveront courant septembre.
Tout d’abord, ce fut un immense plaisir de retrouver les membres du comité RAD Sénégal, fidèles à leurs engagements, avec qui nous nous sommes rendues dans les villages de N’Gouye Diarraf et N’Dior en taxi brousse !

L’école de N’Gouye Diarraf :


A notre arrivée, un accueil triomphal nous était destiné. Toute la population s’était rassemblée au rythme de d’jembés et de danses effrénées, témoignant ainsi leur reconnaissance. Quel spectacle !



Les briques pour la construction du mur étaient prêtes et séchaient au soleil. Il avait fallu plus d’un mois pour les confectionner une à une et la collaboration de chacun s’avérait indispensable : les uns s’étaient engagés pour amener le sable, les autres fournissaient l’eau, les femmes préparaient à manger et les enfants se bousculaient à la tâche en chantant à tue-tête !


Nous avons eu l’honneur de poser la première brique dans la tranchée et après quelques semaines déjà l’école et les sanitaires prenaient forme !


Durant notre séjour nous avons visité chaque famille et abordé avec elles divers sujets de façon constructive.
Les membres de RAD Sénégal devaient rester encore jusqu’à la fin des travaux pour aider les ouvriers à terminer le toit et les peintures intérieures.



Le dispensaire :



Aidées par notre équipe sénégalaise nous avons acheté et acheminé les panneaux solaires depuis Dakar afin d’en prévoir la pose dans cette même période.
Un technicien a fait le déplacement depuis la capitale et effectué l’installation de ces panneaux de façon exemplaire.
Le 12 juillet restera probablement une date que nul n’oubliera lorsqu’à la tombée du jour la lumière a inondée la case de santé…. ! Les enfants aux yeux remplis de surprise accouraient de tout côtés de même que les hommes et les femmes revenus des champs mais les plus craintifs restaient à distance !
Guéda, seul responsable des soins de la région, était là bien sûr certes très ému ! Plein de bonne volonté il essayait d’apaiser les maux de chacun… mais comment faire lorsque l’on ne possède aucune formation et trop peu de moyens ?



Nous avons eu l’occasion d’assister ensemble à plusieurs consultations, de même avec les matrones pour les accouchements et apporter ainsi quelques conseils qui nous semblaient de toute importance..
Nous avons ensuite rencontré le responsable du comité de santé lui demandant de contacter les autorités sanitaires afin d’envoyer au plus vite un infirmier qualifié pour gérer le dispensaire. Guéda pourrait alors l’assister.

N’Dior :



Presque au bout du monde, lorsqu’on s’y rend à dos d’âne ou à pied !!!
Mais quel bonheur de retrouver ce petit village tranquille et sa noble tribu Peulh !
Quelle joie aussi de revoir les femmes près du puits, affairées à la lessive leur bébé dans le dos et nous accueillir de leur sourire éclatant !



Ah, mais ce n’est pas tout ! le chef du village avait réuni tout le monde sous l’arbre aux palabres afin d’honorer notre présence et nous remémorer la belle histoire du puits !…




Puis le comité de femmes s’est exprimé quant au projet futur d’un moulin à mil.
Ce sont les femmes qui pilent le mil chaque jour en plus des autres charges familiales…
L’installation d’un moulin à céréales les déchargerait de ce travail et leur permettrait d’instaurer un système de micro-crédits. C’est à dire que chaque personne payerait pour moudre son grain et le comité de femmes gèrerait les revenus. Une partie de cet argent servirait à payer le meunier, une autre partie à l’entretien du moulin. Le solde suffirait à octroyer des micro-crédits pour les cultures maraîchères, l’élevage des poules, des chèvres, etc.
Le niveau économique repose sur les femmes !

Notre séjour s’est bien terminé, grandement enrichi par les conditions que nous avons vécues, souvent très difficiles. Nous avons approché la misère des familles, senti notre impuissance face à la souffrance, à la recrudescence de maladies en ce début de saison des pluies et la précarité des soins, compris la rudesse du travail de ces hommes et ces femmes sous un soleil de plomb, mais surtout,
nous avons saisi la volonté, l’espoir et la reconnaissance d’un peuple prêt à tout pour survivre…

Mary Elen Chesaux et Nicole Julen

Album photos du voyage cliquer ici

 

 
 
  Pour nous soutenir :
RAD
CP 909 - CH-3960 Sierre
CCP 19-530-0
Contactez-nous !
 
© RAD - Raid Afrique Développement • E-mail. info@rad-ong.net
 
 

powered by Artiphp Velocity 3